L’Euro, c’est… l’Europe qui s’affirme

Publié le 14 Avril 2009

Seize Etats membres sont unis autour d’une même monnaie et de règles communes. Cette zone euro, qui constitue un espace économique de 330 millions d’habitants et produit un quart des richesses mondiales, est une zone de stabilité monétaire unique : les risques liés au change n’existent plus.

En dix ans seulement, l’euro est devenu la deuxième monnaie de réserve mondiale, après le dollar. Les pères fondateurs de l’euro (Helmut Kohl, François Mitterrand, Jacques Delors, Helmut Schmidt, Valéry Giscard d’Estaing) n’auraient jamais imaginé qu’en si peu de temps, l’euro acquiert une telle importance sur la scène internationale.

 

L’Euro, c’est… un bouclier en temps de crise

  • - Sans l’euro, on aurait assisté à des dévaluations de monnaies en chaîne en Europe, et à un retour dangereux du protectionnisme,

  • - sans la BCE et le système européen des banques centrales, certains Etats membres comme l’Irlande auraient été touchés plus gravement encore qu’aujourd’hui,

  • - sans l’euro, il n’aurait pas été possible d’agir aussi rapidement et efficacement contre la crise. Nicolas Sarkozy, présidant l’Union européenne, s’est appuyé sur la zone euro et la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Eurogroupe, pour susciter une réaction vive et concertée. Comme l’a dit Jean Claude Trichet, Président de la BCE, « pendant les turbulences, on est mieux armés sur un grand navire que sur un petit bateau » !

  • - sans l’euro, nos pays seraient confrontés à une dépression économique plus grave encore.

 

Demain, forte d’une gouvernance économique commune, d’un Eurogroupe dynamique et leader, l’Europe s’imposerait comme une force économique unie sur la scène internationale face à l’Inde, le Brésil, la Chine, les Etats-Unis, la Russie.

On a beaucoup critiqué la cherté de l’euro par rapport au dollar. Mais il est aujourd’hui évident qu’il a permis d’atténuer les effets de la flambée des cours de matières premières, la hausse du baril de pétrole, et celle des produits alimentaires sur l’ensemble de la zone euro à l’été 2008.

 

L’Euro, c’est… une Europe attractive

 

« Après dix ans, les pays de la zone euro bénéficient d’une stabilité macroéconomique, mais aussi les citoyens et les entreprises de l’Union européenne en retirent de nombreux avantages », Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen.

Plus qu’une simple monnaie, l’euro est le symbole de l’union, de la confiance dans les autres Etats membres et dans la force qui résulte de cette union, symbole d’une solidarité européenne.

De nombreux Etats souhaitent aujourd’hui rejoindre l’eurozone : des membres de l’Union européenne, mais aussi certains pays réfractaires qui pourraient remplir les conditions nécessaires au respect du Pacte de Stabilité et de Croissance. Le Danemark et la Suède, par exemple, se posent la question de leur entrée dans l’euro.

L’Islande, pays le plus riche de l’espace économique européen il y a encore quelques mois, a été frappée de plein fouet par la crise financière. Dès septembre 2008, elle a fait connaître sa volonté de rentrer dans la zone euro, et donc premièrement d’intégrer l’Union européenne. L’opinion publique, elle aussi, est devenue majoritairement favorable à l’adhésion.

 

Ceux qui prônent un retour au franc et aux monnaies nationales

sont irresponsables et démagogues : c’est l’euro qui nous protège !

Si 2009 n’est pas 1929, c’est grâce à l’euro, et au dynamisme de la présidence française !

 

 

 

Rédigé par Eric STRAUMANN

Publié dans #Dossiers nationaux

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