Intervention en séance publique de l'Assemblée nationale et revue de presse

A lire dans les DNA de ce 11/02/2013

La délégation alsacienne présente aux championnats du monde de ski à Schladming, en Autriche, a pu fêter la médaille d'or de Marion Rolland en présence de René Souchon, vice-président PS de la Région Rhône qui tenait également un stand, comme l'Alsace. Le député Eric Straumann, président de l'ADT68, était sur place.

Francis Rol-Tangy, chargé de la fermeture de Fessenheim, recevra le 20 février à Paris les députés UMP Eric Straumann et Antoine Herth. Ceux-ci s'inquiètent de l'éventuelle construction en Centre Alsace d'une ligne de 400 000 volts pour compenser l'arrêt de la centrale.

Pour le député UMP Eric Straumann, la centrale nucléaire de Fessenheim a fait «sa première victime» : Alain Perret, le préfet du Haut-Rhin sur le départ. Selon le parlementaire, celui-ci aurait été «remercié par le gouvernement» pour avoir mal géré la visite de Francis Rol-Tanguy, le délégué interministériel chargé de la fermeture et de la reconversion du site, qui avait été refoulé le 14 décembre par des syndicalistes. «Rol-Tanguy s'est plaint et Delphine Batho a eu la peau du préfet», assure Eric Straumann, qui a demandé à la ministre de s'expliquer sur cette «sanction» en séance publique.

Le nouveau préfet, en terrain connu

Vincent Bouvier, le successeur d'Alain Perret, connaît déjà l'Alsace. Il a été, à partir d'octobre 1981, assistant de droit public à l'Université Robert-Schuman de Strasbourg, et sa femme est originaire de Mulhouse. Quelques élèves se souviennent de lui sur les bancs de la fac. Dont le député maire (UMP) de Houssen Eric Straumann, qui l'avait comme assistant en droit administratif, et Fabien Nierengarten, du conseil général du Haut-Rhin, qui a eu Vincent Bouvier en travaux dirigés (TD), en droit constitutionnel notamment.


A lire dans l'Alsace de ce 10/02/2013

Le préfet à l'Assemblée nationale. - La récente éviction du préfet du Haut-Rhin Alain Perret, que beaucoup ont vu comme une sanction après que le délégué interministériel Francis Rol-Tanguy a été empêché d'entrer sur le site de Fessenheim (lire notre rubrique de dimanche dernier), a été évoquée mercredi à l'Assemblée par Eric Straumann.

«La centrale nucléaire de Fessenheim, après 35 ans de fonctionnement sans histoire, vient de faire sa première victime », ironisait le député de Colmar, qui a demandé des explications à la ministre de l'Écologie Delphine Batho. L'intéressée a esquivé la question, préférant gloser sur la « transition énergétique».

Ligne à haute tension - Pour pallier la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, l'Alsace devra être approvisionnée en électricité par celle de Cattenom, située en Lorraine. Comment ? «Par une ligne à haute tension de 400 000 volts», s'inquiètent déjà les députés de Sélestat Antoine Herth et de Colmar Eric Straumann qui n'imaginent pas qu'une telle ligne traverse leur territoire. «Que diront les écolos ?», questionnent-ils.