Assemblée nationale | Question écrite N° 51719 de M. Éric Straumann (UMP - Haut-Rhin)

Publié le 11 Mars 2014

Rédigé par Eric Straumann

Publié dans #bitcoin

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J
En attendant la réponse du ministre de l'économie et des finances, voilà celle de bitcoin.fr :<br /> <br /> Voir dans Bitcoin un système de Ponzi est une erreur manifeste. Bitcoin ne promet aucune rente et ne prospère sur aucun mensonge. Au contraire, ici tout est transparent : les protocoles de base, les algorithmes cryptographiques utilisés, les programmes les rendant opérationnels et les données des comptes. En outre, il n'y a là aucun Charles Ponzi : décentralisé, le système est entièrement entre les mains de ses utilisateurs.<br /> <br /> Par ailleurs vouloir proscrire Bitcoin qu'est ce que ça signifie ? Le seul moyen efficace d'empêcher son utilisation c'est de couper Internet. En l'absence d'une mesure aussi extrême, on pourra tout au plus empêcher les commerces situés sur le territoire national d'utiliser légalement Bitcoin. Ça, en effet, c'est possible. Ça ne causera de tort qu'aux entreprises honnêtes sans nuire aucunement à celles qui se moquent de la loi, mais c'est possible. Ça mettra la France en dehors de la course et laissera le champ libre aux firmes étrangères qui s'empareront aussitôt des marchés vacants (Internet n'a pas de frontière), mais c'est possible. Ça brisera l'élan d'une nouvelle économie numérique made in France sans empêcher nullement les révolutions en cours, mais c'est possible.<br /> <br /> Oui, les politiques peuvent, par leurs décisions, nuire considérablement au développement de Bitcoin en France. Il peuvent également, à l'instar de François MARC, rapporteur général de la Commission des Finances du Sénat (et de bien d'autres députés et sénateurs), privilégier une démarche beaucoup plus positive, pragmatique et ouverte sur l'avenir :<br /> <br /> « [Il faut] prendre en compte et mieux contrôler ce phénomène émergent, non pas en l’interdisant, mais en instaurant une régulation, qui contribuerait à la fois à sa sécurité juridique et à une prise en compte fiscale [...] ».
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